L’ONG PAFED, renforce les capacités des jeunes de Lama-Téssi, sur la paix, la citoyenneté, la cohésion sociale et le rôle des forces de défense et de Sécurité.
Le Programme d’Appui à la femme et à l’Enfant Déshérité (PAFED) a renforcé les capacités des jeunes du village de Lama-Téssi (Préfecture de Tchaoudjo 2), les 29 et 30 septembre 2022 sur la paix, la citoyenneté, la cohésion sociale et le rôle des forces de défense et de Sécurité (FDS).
Cette activité de renforcement des capacités des jeunes, au total 80, du village de Lama-Tessi, s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet intitulé : « promotion de la participation des jeunes et femmes à la prévention des conflits et au renforcement de la paix pour une cohésion sociale dans la région centrale au Togo », et se réalise grâce à l’appui financier du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD).
Ces sessions de formation à l’endroits des jeunes ont pour objectif d’outiller les participants sur les notions de paix, faire connaitre le rôle des FDS. Pour amener les participants à mieux cerner le thématique, plusieurs modules ont été développer entre autres la cohésion sociale, la gestion des conflits et l’extrémisme violent, et la citoyenneté par les facilitateurs.
Pour monsieur TCHATCHEDRE Nouhoum chargé de suivi évaluation au PAFED, la proportion de la jeunesse du Togo fait qu’on ne peut pas mener la lutte de l’extrémisme violent sans compter sur la jeunesse au vu de leur importances.
Notons que sur le projet, les mêmes sessions de formations auront également lieu à Sokodé dans la commune de Tchaoudjo 1.
C’est une véritable opportunité pour les organisateurs d’inculquer aux participants des valeurs de citoyens. C’est aussi le lieu pour eux de situer la responsabilité de chaque acteur et particulièrement les jeunes sur la préservation de la paix et la cohésion sociale pour une paix durable.
Pour les participants, cette formation vient à point nommé en ce moment où le pays fait face à l’avancer du terrorisme. « C’est notre devoir en tant que citoyen de travailler pour la préservation de la paix dans notre milieu à travers nos différentes actions. Et nous allons une fois au retour restituer les connaissances reçues courant ces deux jours de formations en fin que nos camarades aussi aient les mêmes informations que nous » disait ABOSSI Toyi participant à cette formation.
La lutte contre l’extrémisme violent est une affaire de nous tous et personne n’a le droit de se mettre en marge.
