Sokodé : Zonage participatif et définition des règles d’utilisation des ressources du parc National de Fazao-Malfakassa.
L’atelier de Zonage participatif de l’espace de la RB et définition des règles d’utilisation des ressources du parc National de Fazao-Malfakassa s’est tenu le mercredi 18 mai 2022 à Sokodé en présence des Préfet, des Maires, des communautés, des autorités étatiques œuvrant dans l’environnement .
Cet atelier s’est inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet de développement basé sur les moyens de subsistance respectueux de la biodiversité autour du Parc Fazao-Malfakassa . L’objectif global est d’amener les parties prenantes à identifier les différents zones de la future réserve de biosphère de Fazao, assorties des règles de gestion de ses ressources. En effet ce projet vient en appui aux processus d’inscription du parc National de Fazao au réseau mondial des réserves de biosphère de l’UNESCO.
Au cours de cet atelier, les parties prenantes sont aux primes à bord outillées sur les principes de zonage des réserves de biosphère, et ensuite à l’aide des supports cartographiques elles ont réalisé le diagnostic de l’état de conservation du parc et ses périphéries ; elles se sont accordées sur les limites externes de la future réserve de biosphère du parc. Le zonage participatif du parc et ses périphéries est réalisé suivant le cadre statutaire de Séville de même la définition des règles de gestion des ressources selon le zonage.
Pour M. ATSRI Honam, le coordonnateur du projet, cet atelier est mise en œuvre dans le cadre de redéfinition du cadre de gestion du parc dans son ensemble afin que les différentes parties puissent participer à la prise de décision. Il affirme une forte représentation des mairies et communautés, qu’environ 50 villages qui se sont retrouvés pour essayer de délimiter eux même les différentes zones et définir les objectifs de gestion afin que le parc puisse remplir ses fonctions de conservation de biodiversité, de développement socio-économiques, d’éducation environnementale et de recherche.
Le souhait du ministère de l’environnement, est que la présente activité de zonage puisse profiter à l’ensemble des parties prenantes d’une façon durable. Donc que le parc demeure un laboratoire, une pharmacie pour les chercheurs et pour la population. A relevé M. AWITAZI Tchagou , le point focal du ministère sur le projet.
Les autorités locales ont exprimé une adhésion totale des communautés à ce processus de préservation de la biodiversité, le chef Caton de Bassar, YAWANKE Bitémi Wake affirme qu’avoir d’ailleurs sensibilisé sa communauté des intérêts et l’importance de la conservation et la restauration aux espèces et la protection de l’environnement. Pour lui Protéger le parc Fazao, c’est protéger l’environnement et donc préserver la vie.