Le vaccin AstraZeneca, le choix du Togo pour lutter contre le Covid-19.
Le vaccin d’Oxford-AstraZeneca (AZD1222) est le troisième vaccin à être autorisé en Europe (feu vert donné le 29 janvier 2021) et en France (2 février). Il s’agit d’un vaccin à protéines virales (technologie plus classique). Deux doses sont nécessaires, avec un espacement de 9 à 12 semaines recommandé par la HAS.
Son “efficacité est satisfaisante (entre 62% et 70% selon les études), sa tolérance est très bonne”, a précisé la HAS. Les résultats des essais cliniques de phase III, publiés le 8 décembre dans la revue scientifique The Lancet, n’ont en effet relevé quasiment aucun effet indésirable grave chez les receveurs du vaccin.
Mais son efficacité contre les variants fait débat. L’Afrique du Sud a ainsi annoncé le 8 février avoir suspendu temporairement son programme de vaccination avec AstraZeneca après une étude menée par l’université de Witwatersrand à Johannesburg révélant une efficacité “limitée” contre le variant sud-africain chez les jeunes adultes. Sollicitée en urgence suite à cette décision, l’OMS considère que “les personnes de plus de 65 ans devraient recevoir le vaccin”, a ainsi déclaré le président du Groupe d’experts de l’OMS, Alejandro Cravioto, en conférence de presse mercredi 10 février. L’OMS recommande donc le vaccin, même dans un pays où circulent des variants.
L’efficacité du vaccin sur les personnes âgées est elle aussi contestée, en raison d’un manque de données sur cette population qui a été recrutée plus tardivement dans l’essai clinqiue. Pour sa part, l’OMS estime qu’il peut être administré aux plus de 65 ans. Une position que ne partage pas la Haute Autorité de santé qui a souhaité restreindre son utilisation en le recommandant chez les personnes de moins de 65 ans.
Ce vaccin se conserve au réfrigérateur n’est disponible depuis le 6 février, que pour les soignants. Dès que les quantités livrées le permettront (aux alentours du 25 février) les médecins généralistes, puis dans un second temps les pharmaciens pourront vacciner les personnes âgées de 50 à 64 ans.
