l’ATBEF implique les journalistes et les personnes influentes ainsi que les blogueurs des réseaux sociaux dans la lutte contre les avortements clandestins
L’Association Togolaise pour le Bien-être Familial (ATBEF) a récemment organisé une série de formations impliquant des journalistes, des influenceurs et des blogueurs des réseaux sociaux dans la lutte contre les avortements clandestins. Cette initiative s’inscrit dans le cadre du projet “Hewlett” visant à réduire et à combattre cette pratique, responsable de décès et de morbidité.
Les deux jours de formation, qui se sont déroulés du 28 au 29 février 2024 à Sokodé, ont réuni 16 acteurs des médias. L’objectif principal de ces sessions était de sensibiliser les participants sur l’état des lieux de la santé sexuelle et reproductive au Togo, les statistiques des avortements, les prises en charge disponibles, ainsi que le cadre juridique international et national en lien avec l’avortement.
Les participants ont été informés sur les insuffisances des dispositions juridiques existantes, les grossesses précoces, les types d’avortement, et les conséquences socio-économiques de cette pratique. Ils ont également été sensibilisés sur les conditions dans lesquelles l’avortement est autorisé selon le protocole de “Maputo”, ratifié par le Togo.
Marie-Ange Bouwem, coordinatrice du projet “Hewlett”, a souligné l’importance de cette formation dans la lutte contre les avortements clandestins, qui sont un problème de santé publique majeur selon l’OMS. Elle a également mis en évidence le rôle crucial des médias dans la sensibilisation de la population et dans la promotion d’un environnement favorable pour les services de santé sexuelle et reproductive.
Les participants ont exprimé leur satisfaction quant à la qualité de la formation et se sont engagés pleinement à soutenir le projet, dans le but de mettre un terme aux avortements clandestins et de sensibiliser davantage la population sur les conséquences et les causes de cette pratique.
Cette initiative souligne l’importance de la collaboration entre l’ATBEF, les médias et les influenceurs des réseaux sociaux pour sensibiliser efficacement la population sur les risques liés aux avortements clandestins et pour promouvoir un environnement favorable à la santé sexuelle et reproductive.
Il est encourageant de voir que ces acteurs se sont engagés pleinement dans cette lutte contre les avortements clandestins et qu’ils utilisent leurs plateformes pour diffuser des informations précises et importantes à ce sujet, contribuant ainsi à sauver des vies et à améliorer la santé des femmes et des jeunes filles.