Préfecture de Tchamba / Nécrologie : Inhumation du magistrat-colonel Akobi Messan Félix à Kaboli
Kaboli, un village de la préfecture de Tchamba, a pleuré l’un de ses fils les plus éminents, le magistrat-colonel Akobi Messan Félix, décédé le 22 juillet 2024, à l’âge de 59 ans. Ce dernier a été inhumé dans son village natal le samedi 17 août, après avoir servi avec dévouement dans diverses missions, dont la lutte contre l’extrémisme violent en tant que président du Comité interministériel de prévention et de lutte contre l’extrémisme violent (CIPLEV).
La cérémonie funéraire a rassemblé des personnalités de haut rang, parmi lesquelles le Général de Brigade Yark Damehane, ministre de l’Eau et de l’Hydraulique villageoise, représentant le chef de l’État, ainsi que le ministre des Transports, Atcha-Dédji Affoh. Dama Dramani, ancien président de l’Assemblée nationale, ainsi que les préfets de Tchaoudjo et de Tchamba, respectivement le Colonel Mompion Matéindou et le Colonel Awaté, ont également rendu hommage à cet illustre disparu. Parents, amis et collègues se sont joints à une foule émue pour lui adresser un dernier adieu.
Les témoignages se sont multipliés pour saluer la mémoire du magistrat-colonel Akobi Messan Félix, reconnu pour son intégrité, son professionnalisme et sa contribution à la justice militaire togolaise. Sa fille, Akobi Edwige, a exprimé la gratitude de la famille, soulignant les qualités humaines d’un père aimant et dévoué. Des personnalités telles que Skpane Makre, secrétaire général adjoint du gouvernement, le magistrat lieutenant-colonel Méléou Kpatchaa, procureur militaire, et Isidore Akohougnon, directeur des Affaires pénales et grâces au ministère de la Justice, ont également loué ses nombreuses qualités et son rôle pionnier dans l’opérationnalisation de la justice militaire au Togo. Le magistrat-colonel Akobi fut, en effet, le premier officier des Forces armées togolaises (FAT) à devenir magistrat, ouvrant ainsi la voie à d’autres membres des forces armées.
La messe d’enterrement, célébrée par le Rév. Père Daniel Péré, représentant l’évêque du diocèse de Sokodé, a réuni de nombreux prêtres et fidèles. Le Rév. Père Péré a prié pour le repos de l’âme du défunt et a invité l’assemblée à renforcer leur foi en Dieu, en rendant gloire à Lui dans toutes les circonstances de la vie.
Né le 5 avril 1965 à Kaboli, dans la préfecture de Tchamba, le magistrat-colonel Akobi Messan Félix a eu une carrière brillante au sein des Forces armées togolaises. Il a servi dans plusieurs postes clés, notamment au service de recherches et d’investigations de la gendarmerie, comme chef de sécurité à l’aéroport international de Lomé-Tokoin, commandant de compagnie à la gendarmerie nationale, et conseiller juridique du commandant de la force de la CEDEAO en Côte d’Ivoire. Il a également été chef de cabinet du commandant de la gendarmerie nationale, attaché de cabinet au ministère de la Sécurité et de la Protection civile, et secrétaire général dudit ministère depuis 2017 jusqu’à son décès.
Sa disparition laisse un grand vide dans sa famille, ses proches et ses collègues, mais son héritage en tant que pionnier de la justice militaire au Togo restera gravé dans les mémoires.
Nécrologie : Inhumation du magistrat-colonel Akobi Messan Félix à Kaboli
Kaboli, un village de la préfecture de Tchamba, a pleuré l’un de ses fils les plus éminents, le magistrat-colonel Akobi Messan Félix, décédé le 22 juillet 2024, à l’âge de 59 ans. Ce dernier a été inhumé dans son village natal le samedi 17 août, après avoir servi avec dévouement dans diverses missions, dont la lutte contre l’extrémisme violent en tant que président du Comité interministériel de prévention et de lutte contre l’extrémisme violent (CIPLEV).
La cérémonie funéraire a rassemblé des personnalités de haut rang, parmi lesquelles le Général de Brigade Yark Damehane, ministre de l’Eau et de l’Hydraulique villageoise, représentant le chef de l’État, ainsi que le ministre des Transports, Atcha-Dédji Affoh. Dama Dramani, ancien président de l’Assemblée nationale, ainsi que les préfets de Tchaoudjo et de Tchamba, respectivement le Colonel Mompion Matéindou et le Colonel Awaté, ont également rendu hommage à cet illustre disparu. Parents, amis et collègues se sont joints à une foule émue pour lui adresser un dernier adieu.
Les témoignages se sont multipliés pour saluer la mémoire du magistrat-colonel Akobi Messan Félix, reconnu pour son intégrité, son professionnalisme et sa contribution à la justice militaire togolaise. Sa fille, Akobi Edwige, a exprimé la gratitude de la famille, soulignant les qualités humaines d’un père aimant et dévoué. Des personnalités telles que Skpane Makre, secrétaire général adjoint du gouvernement, le magistrat lieutenant-colonel Méléou Kpatchaa, procureur militaire, et Isidore Akohougnon, directeur des Affaires pénales et grâces au ministère de la Justice, ont également loué ses nombreuses qualités et son rôle pionnier dans l’opérationnalisation de la justice militaire au Togo. Le magistrat-colonel Akobi fut, en effet, le premier officier des Forces armées togolaises (FAT) à devenir magistrat, ouvrant ainsi la voie à d’autres membres des forces armées.
La messe d’enterrement, célébrée par le Rév. Père Daniel Péré, représentant l’évêque du diocèse de Sokodé, a réuni de nombreux prêtres et fidèles. Le Rév. Père Péré a prié pour le repos de l’âme du défunt et a invité l’assemblée à renforcer leur foi en Dieu, en rendant gloire à Lui dans toutes les circonstances de la vie.
Né le 5 avril 1965 à Kaboli, dans la préfecture de Tchamba, le magistrat-colonel Akobi Messan Félix a eu une carrière brillante au sein des Forces armées togolaises. Il a servi dans plusieurs postes clés, notamment au service de recherches et d’investigations de la gendarmerie, comme chef de sécurité à l’aéroport international de Lomé-Tokoin, commandant de compagnie à la gendarmerie nationale, et conseiller juridique du commandant de la force de la CEDEAO en Côte d’Ivoire. Il a également été chef de cabinet du commandant de la gendarmerie nationale, attaché de cabinet au ministère de la Sécurité et de la Protection civile, et secrétaire général dudit ministère depuis 2017 jusqu’à son décès.
Sa disparition laisse un grand vide dans sa famille, ses proches et ses collègues, mais son héritage en tant que pionnier de la justice militaire au Togo restera gravé dans les mémoires.
